mercredi 23 février 2005

Bonjour !

Bonjour, bonjour !

Je ne suis pas du tout narcoleptique. Ni cataplectique. Mais je ne suis sans doute pas très nette dans ma tête, souvent, alors bon ! Chacun son handicap, n'est-ce pas ?
Qu'est-ce que je fiche sur ce blog, alors ?
Disons que j'ai une forte sympathie pour les frenchies exilés chez les kangourous !
Et que je dors beaucoup, aussi, quand même. Mais moi c'est que j'adore ça et c'est par choix. Je suis hyper paresseuse, parfois. Alors une maladie qui accentue un truc aussi agréable, c'est fascinant, non ?
Enfin, il y en a d'autres : les boulimiques mangent trop. C'est très agréable, de manger, pourtant.
Quoi d'autre ? Heu, les nymphomanes ? Oui, ça doit avoir un côté handicapant, aussi, je suppose...
Bon, trève de plaisanterie. Je risque de tout mélanger dans vos riches esprits : ces pathologies-là sont symptomatiques d'un problème psychologique, ce qui n'est pas le cas de la narcolepsie.
Mais... laissons Jean-Philippe en parler, nous raconter. Je suis sure que c'est passionnant !

2 Commentaires:

Blogger JeanPhi (JP) a dit...

Salut Grenadine !

Grenadine en sais plus sur la narcolepsie qu'elle ne veut bien l'admettre, et ce pour me connaitre depuis de longues années... Alors vas-y, ma chère Grenadine, raconte-nous donc la narcolepsie de ton oeil de témoin éclairé ! Tu peux même nous dire ce qui t'agace, ce qui t'amuse, ce qui t'insupporte et ce qui t'intrigue. Je sais bien que tout n'est pas facile à accepter, vu "d'en dehors", et ton expérience peut servir à d'autres--y compris à des narcoleptiques comme moi, pour peut-être apprendre à mieux gérer notre interaction avec "les autres".

Nous sommes tout ouïe !

23 février, 2005 22:46  
Blogger grenadine a dit...

Longues années, longues années... Bon, pas si longues que ça quand même ! (j'essaie de minimiser le temps qui passe sur nos carcasses ;-))
Aîe, dans quel pétrin me suis-je fichue, moi ? Voilà qu'il faut que je témoigne ! Non mais dis donc, Jean-Phi, t'aurais pas pu m'inviter sur le plateau de Ca se discute, plutôt, quand t'y as participé... il y a de longues années ? J'aurais bien aimé voir Delarue, moi aussi.
Mais non, c'est ici, sur ce blog froid et sans présentateur à dent blanche, que je dois m'épancher, snif. C'est moins drôle.
Bien, je me lance quand même.
Je crois que ce qu'il faut savoir en tout premier, lorsqu'on cotoie un... narcoleptique (j'ai hésité, un peu comme si je devais dire "un extraterrestre", ça m'énerve d'en parler comme ça, en fait, enfin bon), donc il faut savoir que le plus difficile, c'est d'arriver à lui faire accepter qu'on l'accepte. Comme il est.
Le plus grand ennemi du narcoleptique, c'est sans doute lui-même, qui se méfie de ses réactions comme de la peste. Alors, surtout si c'est un mâle, vous verrez jouer devant vos yeux ébahis une danse improbable de deux pas en avant et trois pas en arrière, sans cesse perfectionnée.
Il m'a fallu des années de recherche personnelle pour comprendre la narcolepsie. Ce n'est pas Jean-Phi qui m'aurait beaucoup éclairée. J'ai vu, certes, plus qu'observé, ce que cela pouvait être pour lui, mais c'est tout.
Ce que c'était pour moi, je m'en fichais pas mal. Je n'ai jamais souffert de sa narcolepsie, moi, mais j'ai une grande faculté d'adaptation ;-).
J'ai surtout souffert qu'il refuse de me faire entrer dans son univers, qu'il refuse de fissurer sa carapace.
Mais ce n'est pas parce que je parle de lui que je parle de TOUS les narcoleptiques. Méfions-nous des généralités. Et c'est que le spécimen est unique en son genre, n'en doutons pas.
Bon, c'est tout pour aujourd'hui.
A vous lire, vous autres !

24 février, 2005 02:35  

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