mercredi 17 octobre 2007

La fille qui dort


Johanna a quinze ans. Comme bien des jeunes filles de son âge, elle a du mal à accepter son image. Et elle est narcoleptique-cataplectique. Quand on a une mère plutôt spéciale, une passion pour le théâtre et Antigone en particulier, et qu'en plus on est amoureuse du beau Benjamin, autant dire qu'il faut pas mal d'humour pour surmonter les difficultés ! Pas de problème, Johanna en a à revendre, doublé d'un sacré sens critique !
Editions 400 coups, collection Connexion, disponible partout ! (Demandez-le à votre libraire).

10 Commentaires:

Blogger Mini a dit...

Voilà un livre que je vais acheter

Ma soeur est narcoleptique et j'aimerais bien lui dire qu'il y a une lumière au bout du tunnel.

Elle m'inquiète... surtout lorsque je vois les innombrables traces de cendre de cigarette dans toutes les pièces de son appartement... Dormir en fumant c'est pas l'idéal.

13 novembre, 2007 04:09  
Blogger JeanPhi (JP) a dit...

Bien sûr qu'il y a une lumière au bout du tunnel ! Ta soeur ne doit pas se décourager. Il y a plein de façons différentes de gérer la narcolepsie, selon les caractères de chacuns. Il faut "juste" qu'elle trouve la sienne. Ensuite une solution c'est de la voir comme rien d'autre qu'un problème comme on en a tous dans la vie.

Hmmm.... Pas sûr que ça fasse avancer le schmilblick, ça, comme réponse.

Pour ce qui est du bouquin, c'est une très bonne amie à moi qui l'a écrit : c'est forcément bon ;-) En tout cas, elle a des années d'observation, ça c'est sûr.

13 novembre, 2007 06:50  
Anonymous Anonyme a dit...

Jean-Phi a raison sur tout ce qu'il dit ci-dessus ! (Oh que ça va lui faire plaisir, il adôôôre avoir raison ;-))
Une critique qui peut être éclairante ici (copier le lien dans la barre d'adresse de votre navigateur) :
http://blogclarabel.canalblog.com
/archives/2007/11/17/index.html

23 novembre, 2007 20:28  
Anonymous Anonyme a dit...

La fille qui dort est un coup de coeur du site Ricochet. On peut en lire la critique ici :
http://www.ricochet-jeunes.org/
parudet.asp?livrid=35767

07 décembre, 2007 15:54  
Blogger Safyatou a dit...

Bonjour a tous et toutes,

je suis jeune narcoleptique j'ai 20 ans je t'ai mis en liens sur mon blog que je viens de commencé a faire pour parlé de ma vie de narcoleptique des coups dur et de très rare jours heureux, je viens de découvrir l'existence de ce livre " la fille qui dort" et je vais l'acheter car je suis sur de me reconnaitre a travers cette histoire.
a bientot jespère

16 décembre, 2007 14:03  
Anonymous Anonyme a dit...

Ma fille agée de 22 ans m'a vivement recommandé de lire ce livre pour "mieux la comprendre".
Nous avons longtemps cru que notre fille était une fainéante, sans aucune volonté, et ne pensait qu'à dormir. Alors qu'elle avait de très bon résultats scolaires jusqu'on seconde, en 1ère et en terminale elle avait du mal à suivre et dormait souvent en cours. Aucun médecin n'a pu à ce moment là nous dire ce qu'elle avait malgré toute une batterie d'examens. Il a fallu, lors d'un séjour aux USA, qu'elle rencontre un médecin qui a su rapidement lui dire qu'elle était narcoleptique. Depuis elle gère très bien sa maladie. Elle poursuit des études et prend du modiadal, 4 comprimés par jour pendant sa scolarité. Elle n'en parle à personne même pas à son petit ami. Pourquoi : parce que lorsque quelqu'un dort, souvent on le traite de "narco". Sauf que pour elle, ce n'est pas drôle puisqu'elle le vit au quotidien. En tous les cas, c'est une jeune fille épanouie, heureuse, et qui relativise beaucoup en se disant qu'il y a pire !

08 mai, 2009 16:45  
Anonymous Grenadine a dit...

Bon courage dans le chemin de l'acceptation. C'est bien lorsqu'un livre peut être médiateur, de cette façon-là. C'est peut-être même sa raison d'être.

Autre info : La fille qui dort a été sélectionnée pour le prix ados de Rennes, avec 9 autres titre. Le prix sera décerné le 3 juin, à Rennes.

27 mai, 2009 13:43  
Blogger nanou a dit...

Je suis maman d'une enfant de 9 ans chez qui l'on vient de diagnostiquer une maladie de Gelineau..Je cherche un centre du sommeil , un médecin , des temoignages , quelqu'un qui connait bien cette pathologie chez le JEUNE ENFANT et je decouvre "la fille qui dort " que je vais immédiatement commander.
A bientot

10 août, 2009 16:01  
Anonymous Amélie a dit...

Je ne suis pas narcoleptique et je ne connais personne dans mon entourage qui le soit. Mais il n'y a pas si longtemps de ça, j'ai découvert ce livre. Je n'ai que 14 ans mais ce sujet exprimé dans ce livre et dans ce blog qui met encore difficile à comprendre m'intrigue. Et c'est le ressenti de cette maladie qui m'intéresse le plus. C'est pourquoi je suis venue sur ce blog : pour en savoir plus.
Ce livre m'a énormément plus et je remercie la personne qui m'a prêté ce livre.
Bisous

11 novembre, 2009 12:28  
Blogger Unknown a dit...

Bonjour,

Je suis l'auteur du livre "À genoux derrière ses paupières".
J'aimerai avec votre permission, demander conseil aux visiteurs de ce site, ainsi qu'à son auteur. Je m'explique.

je viens de recevoir une lettre De la cellule stratégique du secrétaire d'Etat aux affaires sociales, chargé des personnes handicapées. ET à NOUVEAU, Les allocations pour personnes handicapées m’ont été refusées, car il ressort de l'évaluation de mon handicap que je ne présente pas une réduction de la capacité de gain ni de l'autonomie justifiant l'octroi de ces prestations.

Et VRAIMENT, je commence à en avoir réellement marre de cette façon irrespectueuse, absurde, exorbitante, scandaleuse, inintelligible de nier l’évidence même du handicap qu’amène la narcolepsie. Je me doute que certaines personnes me diront :


- Jonathan, beaucoup de maladie et handicap ne sont pas reconnu.



Je ne répondrai que par une seule question :



- Connaissez-vous beaucoup de personnes malades ou non à qui on a INTERDIT de posséder le permis de conduire, alors qu’il n’a absolument jamais eu d’accident et/ou de casier judiciaire et tout ça sans AUCUNE justification ?



Ne cherchez pas, je pense que mis à part les narcoleptiques, personnes ne vit une absurdité pareil (je sais, je pèse mes mots). Et oui mesdames et messieurs, c’est possible et ça existe.

Du coup, un narcoleptique ne peut pas conduire, alors qu’il n’existe AUCUNE statistique qui prouve qu’un narcoleptique peut avoir plus d’accident qu’une personne saine. Par contre, ça existe pour les alcooliques et les drogués mais même eux ne sont pas victime d’une interdiction de conduire, sans jamais avoir tenu un volant dans leurs mains. Vous me direz, qu’il existe des aides, afin de compenser les avantages de posséder un permis de conduire. Voilà la raison de ce message. J’ai beau faire des demandes, demandes et redemandes, avec dossier médicale, des pages de médecins qui expliquent que la narcolepsie est bien une maladie handicapante, CHAQUE FOIS, je reçois une réponse négative.


Et la contradiction la PLUS ULTIME et la plus absurde, c’est que dans la logique d’une interdiction de posséder un permis de conduire (ce qui est déjà preuve de la gravité de la situation), on devrai quand même avoir des AIDES en retour.. ET BIEN NON.



- Tu ne conduis pas et tu fermes ta gueule. Pourquoi ? Ben parce que ton handicap peut être un danger pour les autres automobilistes voyons, quelle question idiote.

- Et comment faire pour vivre et trouver un emploi ? Pourrais-je au moins avoir des aides ?

- Des aides ? Mais pourquoi donc ?

- Et bien vu mon handicap, je vais avoir des difficultés à trouver un emploi, et en plus je n’ai pas de permis.

- Un handicap, mais voyons monsieur, votre maladie est très facilement gérable. Je ne vois pas ce qu’elle engendre comme handicap. Bon maintenant, j’ai ma partie de domino à finir, hop hop hop, on sort.



Et oui, cette conversation n’est pas sortie d’un film comique, ou d’une pièce de théâtre marrante. Elle explique bien l’injustice, la discrimination et la connerie que doit vivre le narcoleptique.



Maintenant, j’essaie de changer tout ça, j’ai téléphoné à l’organisation anti-discrimination de Belgique et le cas de la narcolepsie, qui leurs étaient méconnue, à leurs yeux a semblé aussi particulièrement absurde et discriminatoire. Je réussirai à changer tout ça, c’est clair, cette bataille, est vraiment faite contre du vent, mais je réussirai. Mais les idées commencent à être épuisées.



Alors, je vous pose la question :



QUE FERIEZ-VOUS ? Si vous étiez narcoleptique, parent d’un enfant narcoleptique, ami d’un narcoleptique, etc.



D’avance, merci de votre aide et surtout n’hésitez pas, faite partager cette lettre.

09 janvier, 2012 13:13  

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