To Tell or Not To Tell, That is The Question...
On vient de m'offrir un boulot : super ! A Manchester, en Grande Bretagne. Je dois donner ma réponse aujourd'hui, et j'ai l'intention d'accepter. Seulement voilà : je n'ai encore jamais fait mention de la narcolepsie, et la question qui revient à chaque fois, en de telles circonstances, est "quand ?". Quand le dire ? Avant toute négociation, lors des entretiens d'embauche ? Non, pas question. Une fois l'offre en main ? Après le contrat signé ? Après un certain temps passé dans l'entreprise, pour pouvoir dire "voyez, je gère très bien" ?
Jusqu'à présent, ma politique était la dernière solution. J'ai pu d'ailleurs vérifier par le passé que le dire plus tôt aurait été une erreur, de l'aveu même de mon employeur de l'époque -- par ailleurs assez agacé de l'apprendre seulement au bout de 6 mois ; mais lorsque je lui ai demandé s'il m'aurait embauché si j'en avais parlé dès le début, il a admis que rien n'était moins sûr.
Seulement maintenant, les conditions sont différentes. Plutôt que m'appuyer sur plusieurs mois déjà passé dans l'entreprise pour appuyer mon propos -- mois qu'il faudrait passer à cacher, si tant est que ce soit possible, mes siestes quotidiennes --, je peux maintenant m'appuyer sur plusieurs années d'expérience réussies, pour lesquelles je peux tenir exactement le même discours : "voyez, toutes ces années et aucun problème". Donc j'ai dans l'idée d'en parler dans l'email même où je vais accepter l'offre. Risqué, me direz-vous ? Peut-être. En fait, vous auriez certainement raison. Mais d'un autre côté, j'ai aussi la secrète envie de 2 choses : tester si un employeur peut changer d'avis sur cette simple information, et profiter de mon expérience pour faire passer l'idée, à mon échelle, que l'on ne doit pas craindre d'embaucher des narcoleptiques. Aujourd'hui, je me sens l'âme d'un chevalier blanc en armure !
Je m'attelle donc dès maintenant à la rédaction de cet email potentiellement suicidaire. Suite au prochain numéro...
Jusqu'à présent, ma politique était la dernière solution. J'ai pu d'ailleurs vérifier par le passé que le dire plus tôt aurait été une erreur, de l'aveu même de mon employeur de l'époque -- par ailleurs assez agacé de l'apprendre seulement au bout de 6 mois ; mais lorsque je lui ai demandé s'il m'aurait embauché si j'en avais parlé dès le début, il a admis que rien n'était moins sûr.
Seulement maintenant, les conditions sont différentes. Plutôt que m'appuyer sur plusieurs mois déjà passé dans l'entreprise pour appuyer mon propos -- mois qu'il faudrait passer à cacher, si tant est que ce soit possible, mes siestes quotidiennes --, je peux maintenant m'appuyer sur plusieurs années d'expérience réussies, pour lesquelles je peux tenir exactement le même discours : "voyez, toutes ces années et aucun problème". Donc j'ai dans l'idée d'en parler dans l'email même où je vais accepter l'offre. Risqué, me direz-vous ? Peut-être. En fait, vous auriez certainement raison. Mais d'un autre côté, j'ai aussi la secrète envie de 2 choses : tester si un employeur peut changer d'avis sur cette simple information, et profiter de mon expérience pour faire passer l'idée, à mon échelle, que l'on ne doit pas craindre d'embaucher des narcoleptiques. Aujourd'hui, je me sens l'âme d'un chevalier blanc en armure !
Je m'attelle donc dès maintenant à la rédaction de cet email potentiellement suicidaire. Suite au prochain numéro...